La Ville de Montréal apprenait, ce vendredi, que le SPVM allait lancer une nouvelle escouade pour lutter contre la violence armée dans la région métropolitaine. Cette équipe d’une soixantaine de personnes comportera non seulement des patrouilleurs, mais aussi des enquêteurs et des agents de renseignements. Cette solution ne serait pas la plus optimale, selon André Durocher.
En entrevue avec Élisabeth Crête, l’ancien inspecteur au SPVM expliquait trouver ça ridicule de créer une nouvelle escouade alors que le service pourrait tout simplement bonifier les postes déjà existants.
« Pour moi, ça sonne comme des grosses opérations de relations publiques. »
Il affirmait d’ailleurs que le Service de police de la Ville de Montréal perdait beaucoup trop de temps à discuter et à chercher des solutions, alors qu’il devrait être sur le terrain en action pour gérer cette vague de violence armée.
« Moi je crois que l’administration actuelle, municipale, en décidant volontairement d’étirer le processus, a tiré dans sa chaloupe, ça c’est clair. »
« C’est beau une mentalité comme ça, de consultation, mais un moment donné ça va faire. »
Tout de même, M Durocher expliquait que Montréal restait encore plutôt sécuritaire à comparer aux autres villes nord-américaines et que la population ne devait pas accepter ce nouveau train de vie de terreur.
« Il ne faut pas prendre ça pour acquis, dire : ok c’est correct, c’est la nouvelle normalité. Non, non, non, il ne faut pas accepter ça et il faut s’offusquer, il faut prendre les moyens pour, justement, s’assurer de maintenir ce climat de sécurité. »