Avec le retour de la Formule 1 ce week-end à Montréal, le sujet de la prostitution revient dans l'actualité, alors que le tourisme sexuel atteint son paroxysme pendant les festivités entourant la fin de semaine du Grand Prix.
En entrevue au micro de Philippe Cantin, Clémentine, une ancienne escorte, parle de son expérience dans une agence de trafic sexuel.
« J'étais dans une agence de trafic sexuel, contre mon gré, où je me faisais battre. J'ai vraiment rencontré des gens qui venaient acheter ces services-là pendant la période du Grand-Prix. [...] C'était des journées de 10 à 15 personnes. »
C'est finalement son père qui est venu la sauver en se faisant passer pour un client.
La jeune femme rappelle à quel point le jeu n'en vaut pas la chandelle, car les demandes de certains hommes ayant beaucoup d'argent sont souvent associées à des pulsions extrêmes et tordues.
«Quand on peut se permettre de payer 10 000 ou 15 000 dollars pour faire quelque chose à une femme, c'est que ce n'est pas quelque chose qu'elle accepterait de se faire faire habituellement... »