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Un maire va uriner sur le terrain d'un adversaire politique!
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Quand il s’est rendu compte que la personne qui urinait sur son potager était le maire de sa municipalité, André Cliche n’en revenait tout simplement pas.
Depuis quatre ans, André Cliche est conseiller municipal de Wentworth-Nord, une petite municipalité de 1500 habitants dans les Laurentides.
Cette expérience ayant été pénible en raison des comportements anti-démocratiques du maire François Ghali, le conseiller Cliche ne se représentera pas aux prochaines élections du 7 novembre.
Capté par ses caméras
Comme son terrain est isolé en forêt, André Cliche a un système de sécurité domestique avec des caméras.
Sa surprise fut grande, dimanche dernier, quand ses caméras de sécurité ont capté le maire Ghali en train d’uriner sur son potager.
«J’ai été informé que quelqu’un était sur nos plates-bandes, sur mon potager, en train d’uriner. Mais je ne croyais pas que ça pouvait être le maire. Pincez-moi! C’est un autre niveau de dégradation de l’indécence»
«Chacun a sa façon de créer de l’opposition. Ça fait 4 ans que j’endure ça. Dès la première séance du Conseil, c’était des attaques publiques en règle devant les citoyens présents. Et depuis qu’on est en ligne, une fois par mois, vous pouvez assister à des insultes gratuites de la part d’élus qui démontrent des comportements pénibles. Et ça, c’est la pointe de l’iceberg, ce que vous avez vu sur mon terrain. À Wentworth-Nord, dans un petit village, on dirait que tout est permis»
De l'intimidation, selon Bernard Drainville
Selon ce que rapporte la journaliste Marie-Lise Mormina, du Journal de Montréal, le maire Ghali est visé par 13 manquements allégués à l’éthique déposés par la Commission municipale du Québec.
Malgré cela, il veut se faire réélire à nouveau.
«J’espère que les citoyens vont voir clair. J’ai bien confiance en mes concitoyens. Ça fait quatre ans que M. Ghali révèle son caractère anti-démocratique. Les gens deviennent cyniques et perdent confiance»
«Dans les petites municipalités, on est beaucoup moins sous le radar des instances de contrôle. C’est un peu le Far West. C’est ce que j’ai réalisé»
«C’est de l’intimidation et il faut que ça cesse»