Diverses associations d'avocats de la défense réagissent à l'unisson pour exprimer leur déception à l'égard du film documentaire québécois La parfaite victime.
Les présidents de l’Association québécoise des avocats et avocates en droit de l'immigration, tout comme ceux de l'Association des avocats de la défense de Montréal et de celle de Québec sont signataires d'une lettre envoyée aux médias.
Dans celle-ci, ces associations affirment être profondément touchées par le témoignage des victimes, et surtout, par leur courage.
Elles déplorent toutefois que leurs voix n'aient pas trouvé écho dans un documentaire plus rigoureux et fidèle à la réalité.
Elles reprochent aux deux journalistes-réalisatrices, Monic Néron et Émilie Perreault, de ne pas avoir proposé une véritable réflexion sur le traitement judiciaire des dossiers en matière d'infractions sexuelles.
Les associations ajoutent que le milieu juridique a évolué en 40 ans.
Qui plus est, elles rapportent même que certaines informations dans le documentaire sont fausses et remettent en question le choix éditorial des deux réalisdatrices.
Selon les associations d'avocats de la défense, l'objectif de donner une voix aux victimes de crimes sexuels est louable, mais le manque de rigueur journalistique n'aide en rien leur cause.