Le metteur en scène, Serge Denoncourt, a mis fin à ses chroniques à Bonsoir bonsoir! à Radio-Canada, vendredi soir, puisqu’il partira en France, en Italie et en Serbie pour de nouveaux projets.
Il était l’invité de Paul Houde et de Thérèse Parisien pour en parler.
Denoncourt dit ne pas être inquiet en vue de son périple en Europe puisque dans le village où il restera, il y a moins de cas de la COVID-19 qu’à Montréal.
De plus, il mentionne qu’il participera à la mise en scène de la comédie musicale Bernadette réalisée en France, voulant un rôle d’italien, un projet impliquant une vingtaine de personnes.
Il sera aussi de passage en France pour participer à la création d’une oeuvre qu’il a écrite à partir des pièces signées de Michel Sardou. Il sera aussi impliqué à un projet lié au 80e anniversaire du Débarquement de Normandie pour le 6 juin 2024.
Denoncourt partira également pour accompagner les jeunes de son école en Serbie. Il raconte d’ailleurs que les jeunes ont été dans la rue pendant la rue pendant plusieurs mois et qu’il n’y a eu aucun cas de la COVID-19.
Par rapport à l’avenir du théâtre, l’invité de Paul Houde, se montre peu optimiste à ce sujet.
«Je vois assez mal l’avenir du théâtre. Je ne suis pas tout à fait d’accord avec les décisions qui sont prises actuellement, en ce qui concerne de rouvrir les théâtres et demander des programmations alternatives, parce que ceux qui avaient des contrats cette année, ne les verront pas être honorés. Même si on ouvre les théâtres et que les travailleurs ne peuvent pas occuper leur emploi, ils sont quand même chômeurs.»
D’ailleurs, il propose à ce que le Québec suive la façon de faire des États-Unis pour le théâtre. Il reproche au gouvernement de ne pas avoir soutenu financièrement les artistes du théâtre.
«Je dis depuis le début de la crise de surveiller le modèle de Broadway, car c’est un modèle d’affaires à suivre. Les Américains n’ont pas de chance à prendre. Ils ont décidé d’ouvrir en janvier si tout va bien, mais les décideurs ont pris la décision d’ouvrir les théâtres au lieu de nous donner une prestation jusqu’à Noël.»