Au beau milieu d’une tournée qui battait son plein, l’humoriste François Bellefeuille a été contraint – comme tout le monde – de prendre une pause, dans son cas, de la scène, lors du début de la pandémie au Québec.
Un mois plus tard, il revient sur les dernières semaines au micro de Patrick Lagacé en notant à quel point l’arrêt forcé n’a pas été de la tarte.
« J’ai passé la phase un peu déprimante du confinement. Angoissante… Le premier deux semaines, je l’ai trouvé difficile. Mais maintenant, j’avoue que j’ai retrouvé mes repères. J’apprécié la présence constante des mes jeunes enfants, ce que je ne faisais pas les deux premières semaines. Là, je vis des moments assez magnifiques. »
« La routine a changé du jour au lendemain. Je vivais à 100 milles à l’heure. J’avais beaucoup de spectacles et beaucoup de projets. C’est comme si on avait pesé sur le frein à 120, en panique, quand on était sur l’autoroute. »
« Mes enfants ont, l'un, 4 ans et demi, l'autre, près de trois ans. Au début, ils n’avaient pas de routine. Maintenant, ils savent à quoi s’attendre. Eux aussi, avaient perdu leurs repères d’être tout le temps à la maison. »
Bellefeuille se penche aussi sur un projet sur lequel il participe, Les suppléants (Télé-Québec) et un projet personnel, Pas besoin de pantalon.
On l’écoute…