Pour sa dernière entrevue de la semaine dans son segment «sans filtre», Isabelle Maréchal recevait vendredi l’humoriste Michel Barrette.
Grand-papa «gaga», il aborde le bonheur de vivre avec ses petits-enfants et ses aléas amoureux, mais surtout la rencontre avec sa femme actuelle qui a eu lieu il y a maintenant 18 ans.
«Le 16 août 2002, je débarque d’un taxi devant l’hôtel Chicoutimi. Si le chauffeur m’avait remis le change un peu plus lentement, je n’aurais jamais rencontré ma femme. En sortant du taxi… "PAF"! J’ai bousculé cette magnifique femme et il y avait un gars à côté d’elle et je croyais que c’était son chum, car il était un à côté de l’autre sur le trottoir. Et en m’excusant je lui ai dit qu’elle était très jolie et j’ai dit à celui que je croyais être son chum: "Je ne veux pas être impoli, mais votre copine est très jolie". […] Et il me répond que ce n’est pas sa copine et elle qu’il n’est pas son chum. Je lui ai donc demandé son numéro de téléphone, en me disant que si elle me laisse un faux numéro je vais comprendre, mais elle m’a laissé son numéro au bureau. […] Je l’ai rappelé une semaine plus tard et je lui faisais une blague, elle riait et je raccrochais. Le lendemain je faisais la même chose. Au bout de 3-4 jours, elle m’a demandé ce que je voulais. Je lui ai proposé d’aller manger. […] On a été sage pendant des semaines parce que je voulais faire un "statement". Il y avait quelque chose qui m’avait allumé, quelque chose de différent et quelque chose qui me disait: "Eh voilà! C’est elle". C’était important!»
Il discute aussi de l’achat de l’Hôtel Trois Tilleuls à Saint-Marc-sur-Richelieu, dans lequel il vit présentement et qui l’a amené à offrir une programmation de spectacle digne du St-Denis à Montréal.
Michel Barrette revient aussi sur son début de parcours en improvisation alors qu’il a croisé le Groupe sanguin et qui l’a mené au «Lundi des Ha-Ha» lors d’une rencontre bien drôle avec Claude Meunier et Serge Thériault après un coup de fil à Louise Richer qu’il ne connaissait pas du tout.
Le raconteur nous parle aussi en fin d'entretien de sa relation avec son personnage Roland «Hi! Ha!» Tremblay. Encore un drôle de hasard.