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Anthony Jackson-Hamel

Fait au Québec

Fait au Québec
/ Anthony Jackson-Hamel (98.5 Sports)
https://www.victoiremag.com/

Source: https://www.victoiremag.com/

La montée en puissance du soccer au Québec, Jackson l’incarne à merveille. L’enfant de Québec qui a grandi avec le rêve de devenir footballeur est aujourd’hui un modèle pour de nombreux jeunes qui grandissent avec le même souhait.

Retour sur son parcours qui l’a emmené au sommet du football québécois et à l’Impact de Montréal !

Une jeunesse remplie de talent… et d’énergie !

À l’âge de quatre ans, Anthony Jackson-Hamel chausse ses premiers crampons à Québec avec l’organisation Québec-Centre. Jackson est doué et intègre le niveau compétitif dès l’âge de 10 ans.

Quand on lui demande comment était le « petit Anthony », le premier mot lui sort d’un naturel flagrant : « Hyperactif ! s’exclame-t-il. J’avais toujours besoin de faire quelque chose, toujours besoin de bouger. Je ne tenais pas en place. Cela m’a même pénalisé quand j’étais jeune car je n’obéissais pas toujours… » nous confie-t-il avec léger sourire coupable.

Heureusement, le jeune Jackson a pu compter sur des entraîneurs qui l’ont tout de suite pris sous leur aile pour le cadrer et exploiter au maximum tout son talent. « Le premier, c’est Fergus. Il m’a aidé à me concentrer sur le football et à atteindre mon rêve… celui de devenir professionnel ! »

Ironiquement, Anthony joue au niveau juvénile avec l’Impact junior, non pas de Montréal mais bien de Québec-Centre, avant de porter le maillot du Dynamo de Québec pendant une saison. 

Direction Montréal

C’est son 13e anniversaire qui marquera un tournant. Anthony déménage alors à Montréal où il passe trois ans au Centre national de haute performance (CNHP). Il est alors repéré par Philippe Eullaffroy qui lui pave la voie vers l’académie de l’Impact de Montréal. Depuis, Anthony n’a jamais quitté la tunique bleue et blanche.

Ce qui rend le Québécois d’autant plus fier, c’est d’avoir réalisé son rêve à un moment où le football professionnel n’était pas encore une orientation si évidente.

« À l’école, quand on me demandait ce que je voulais faire plus tard, je répondais : footballeur. Et là, j’avais toujours le droit à la même réflexion : “Anthony, qu’est-ce que tu veux vraiment faire plus tard ?” C’est sûrement ce qui m’a aussi donné la force d’aller jusqu’au bout, confie-t-il. Mais aujourd’hui, le soccer a bien changé. C’est devenu un métier possible, plus accessible qu’avant. Et les jeunes sont davantage pris au sérieux. »

Justement, on lui demande ce qu’il dirait à un jeune Québécois qui rêve, comme lui, de devenir footballeur professionnel ?

« Je leur dirais simplement : FONCE ! Mais il faut aussi tenir compte du rôle des parents qui est essentiel. Il y a des parents qui ne mettent pas toujours leurs enfants en confiance. Sans ma mère, moi, je n’aurais jamais réussi. Quand je lui ai dit que c’était mon rêve, elle a tout fait pour que j’y arrive ! Mais le parent qui commence à dire à son enfant qu’il n’y a qu’une poignée de jeunes qui réussissent à devenir professionnel, ce n’est pas bon. Il faut les laisser rêver et leur donner tous les outils nécessaires pour réussir. »

Poussé par une mère qui l’a généreusement soutenu pendant toute son adolescence et qui a même fait le sacrifice de déménager à Montréal pour lui donner la chance de réaliser son rêve, Anthony a tout fait pour ne jamais la décevoir. Le natif de Québec a rapidement fait ses classes avec l’académie de l’Impact et signe, le 1er août 2014, un contrat professionnel avec son club formateur.

Aujourd’hui, le « Bombardier de Limoilou » a l’habitude de faire partie des 18 convoqués par l’entraîneur de l’Impact, lorsqu’il n’est pas lui-même titulaire à l’attaque. Membre de l’effectif montréalais qui s’est rendu en finale de la Ligue des champions de la CONCACAF en 2015 et finaliste de la conférence Est de la MLS en 2017, on lui demande ce qu’on pourrait bien lui souhaiter pour la suite ? 

« J’aimerais vraiment ramener une Coupe MLS à Montréal. Ce serait l’accomplissement du travail que le club fait depuis plusieurs années. Ce serait aussi une grande fierté pour tous les fans qui nous suivent depuis longtemps.

« J’aimerais aussi reporter le maillot de l’équipe nationale, mais je ne me mets pas de pression. Chaque chose en son temps. Le niveau de l’équipe augmente, les joueurs jouent dans de meilleurs clubs et ont de plus en plus de responsabilités.  C’est vraiment encourageant pour la suite ! »

Par ailleurs, vous l’aviez peut-être déjà remarqué, mais l’attaquant montréalais a un tatouage plutôt inusité pour un natif de Québec. Il porte fièrement sur son biceps droit le paysage de la ville de Montréal.

À la blague, on lui demande alors s’il se considère davantage québécois ou montréalais, mais le principal intéressé se tire plutôt bien du piège qu’on lui a tendu.

« Les deux ! répond-t-il sans hésiter. Montréal, je m’y sens vraiment bien ! C’est une superbe ville. J’ai mes amis ici et mes petites habitudes. Je me sens heureux. Mais je vais tout de même assez souvent à Québec. C’est tout autant ma ville. Toute ma famille est encore là-bas et c’est toujours un plaisir d’y retourner ! »

 

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