L’humoriste et auteur franco-québécois, Jérémy Demay, a publié son troisième ouvrage le 28 octobre dernier, La Vie.
Au micro d’Isabelle Maréchal, lors de son entrevue quotidienne «Sans Filtre», l’humoriste de 36 ans discute de l’individu qu’il souhaite devenir, c’est-à-dire trouver un équilibre entre la vie professionnelle et la vie familiale. Il mise sur l’authenticité. Celui-ci attend d’ailleurs la naissance de sa fille prévue pour le début du mois de mars.
«Je me sens enthousiaste et joyeux, et à la fois, à l’idée d’être terrifié qu’il n’y a plus juste moi. L’idée de demander si je vais être un bon papa, si je vais avoir la patience de me lever cinq fois par nuit, si je vais avoir la force physique. C’est un mélange de plusieurs émotions en même temps. Ce n’est pas que de la joie. […] J’ai toujours eu une grosse peur de l’engagement et là, c’est pour de bon. Un mariage, tu peux quitter. Un achat, tu peux quitter, mais une fille je ne peux pas quitter ça et je ne pourrai jamais quitter ça.»
De plus, il témoigne de la dépression qu’il a traversée il y a dix ans lors de son arrivée au Québec. Sa santé est alors devenue un élément fondamental pour lui. Il tente principalement de se comprendre physiquement et mentalement.
«Cette santé-là est devenue une passion après ma dépression. Je ne suis pas un sportif. La santé physique et mentale me passionne. J’aime me créer une discipline, me créer des habitudes de santé. J’aime me renseigner. Actuellement, je suis dans la phase de l’alimentation. C’est un peu mon espèce de dada. Je ne sais pas d’où ça vient, sûrement de la dépression ou de la mort de mon père. Il y a quelque chose qui m’intéresse foncièrement là-dedans.»