Dans la foulée de l’accusation de voies de fait portée à l’endroit du chanteur Éric Lapointe, Lise Ravary s’inquiète surtout de son problème d’alcool.
Sans vouloir commenter cette affaire en particulier, Lise Ravary croit que son aura de rocker nuit à son rétablissement.
«Il y a quand même un éléphant dans la pièce. On en parle sans vraiment en parler, comme si c’était un détail. Mais je pense que c’est au centre de l’histoire. Quand je parle de bad boy ou bad girl au niveau des artistes, je parle de ceux et celles qui consomment drogues et alcool de manière intempestive»
«On est dans une espèce de mythe où pour les vedettes, surtout dans le milieu du rock, l’alcoolisme rime presque avec un certain romantisme. L’artiste souffrant qui se garde en vie en buvant sinon il ne pourrait pas survivre à tous ses malheurs»
Lise Ravary ne porte pas de jugement sur le problème de dépendance d'Éric Lapointe. Bien au contraire, elle a elle-même souffetr de dépendance au cours de sa vie. Et c’est pour ça qu’elle s’inquiète pour le rocker québécois.
«Je le regarde aller depuis des années et je me dis que ça risque de mal finir. Pas qu’on l’encense d’être comme ça, on lui pardonne des tas de choses. Ce gars-là est en train de mourir»
«Je ne sais pas comment Éric Lapointe va arrêter de consommer. Mais ce que je sais, c’est qu’il faut arrêter de lui envoyer le message que d’être un bad boy, tout le temps sur le party, à un moment donné, ce n’est plus drôle. Et moi je ne connais pas d’enfants qui ont grandi avec un parent alcoolique qui ont aimé ça. Et lui, il a deux enfants»