Pierre-Karl Péladeau a décidé de faire cavalier seul contre l'aide publique aux médias québécois.
Le patron de Québecor a toutefois eu l'honnêteté de dire que si un programme de financement gouvernemental d'aide était offert, il allait le prendre comme les autres.
La caisse de retraite de Capitales Médias en déficit de 65 millions fait en quelque sorte qu'à peu près seul Québecor a les reins assez solides pour poursuivre la publication des journaux en faillite.
«S'il n'y a pas d'aide gouvernementale, il y a juste lui qui peut les ramasser», résumait Bernard Drainville, mercredi matin au micro de Paul Arcand.