Le parcours scolaire de la fillette décédée à Granby avait été très difficile surtout depuis l'année 2018. La petite fréquentait alors une école primaire de Granby.
Au moins deux intervenants sociaux de la DPJ étaient impliqués dans son dossier alors qu'une série d’événements troublants avait marqué son passage à l'école.
Témoignage
Journaliste aux affaires criminelles au 98,5 FM, Marie-Laurence Delainey a appris que des membres du personnel avaient remarqué que la petite montrait déjà des ecchymoses et qu'elle s'était déjà présentée avec les vêtements souillés d’urine.
la petite était arrivée au moins une fois en portant une couche (elle avait six ans). Elle avait des problèmes d’incontinence et elle se réfugiait souvent aux toilettes d'où elle ne voulait plus sortir par la suite.
«Laissez-là dehors» -Le père
Son père arrivait souvent en retard au service de garde, une fois il avait dit : laissez la dehors alors qu'on était en hiver.
Autres exemples vus à l'école: la petite fille volait les lunchs des autres enfants et s'amenait à l'école avec des sachets de ketchup comme lunch. La réaction de sa belle-mère quand l’école lui en parlait ? «C’est pour la punir d’avoir été difficile à la maison. »
Elle était souvent absente de l'école et à chaque incident, l’école contactait les intervenants sociaux qui eux devaient faire un suivi. Les parents reportaient les rencontres, a-t-on dit à la chroniqueuse du 98,5 FM.
Le président de la commission scolaire est bouleversé, comme tout le personnel de l’école. Il est surtout en colère et c'est une des rares personnes qui admet avoir une part de responsabilité dans cette histoire.