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Le G7 fait aussi des heureux: les restaurateurs de La Malbaie!

Le G7 fait aussi des heureux: les restaurateurs de La Malbaie!
La Grillade Boheme, à La Malbaie (Facebook) / Cogeco Média

LA MALBAIE, Qc - Le vrombissement incessant des hélicoptères, le va-et-vient des convois de véhicules noirs aux vitres teintées et les murets de béton de la Formule E empruntés à Montréal n'importunent pas les commerçants de La Malbaie, principalement ceux qui oeuvrent dans le secteur de la restauration.

La ville charlevoisienne vit ces jours-ci une saison touristique avant la vraie saison touristique. Mais dans les artères commerçantes, ceux qui règlent la note sur les terrasses avec vue sur le fleuve Saint-Laurent n'ont pas le profil habituel: ce sont des agents de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) ou de la Sûreté du Québec (SQ) plutôt que des Européens venus contempler les grands espaces.

Sur la rue Richelieu, à quelque dizaines de mètres de la clôture qui encercle la «zone verte», où se trouvent 400 unités d'habitation et une soixantaine de commerces, et de l'encore plus restreinte «zone rouge», où les leaders des pays du G7 se réuniront à compter de vendredi, la propriétaire du restaurant Grillard La Bohème, Karine Belley, se réjouit de l'affluence des derniers jours.

Elle note cependant qu'elle a dû se rajuster. «Pour avril et mai, nous, on s'attendait à des records de vente en raison de ce qu'on avait entendu sur le G7, mais ça a été normal. On était sûrs qu'on faisait notre été dans le mois de mai. C'est sûr qu'on a du monde, ça roule, mais comme un mois de mai», relate-t-elle en entrevue, mercredi.

L'unique «désagrément» que ce branle-bas de combat a causé est qu'«en tant que propriétaire, j'ai "booké" mes employés, je leur ai dit de se préparer, qu'on allait faire des heures, qu'on allait faire de l'argent. Tout le monde était "mindé", mais finalement, je faisais rentrer cinq personnes, j'en coupais deux», note Mme Belley.

Un peu plus loin de l'action, rue Saint-Étienne, à la boulangerie Pains d'exclamation, on roule à plein régime.

«Présentement, on fait rentrer des étudiants qu'on fait habituellement juste rentrer en juin, alors c'est sûr que c'est positif. Je sais que des gens se plaignent peut-être que ça apporte moins de monde, mais ce n'est pas encore la saison touristique. Alors la clientèle de la GRC, tout ça, qu'on a, c'est de la clientèle qu'on n'a pas habituellement», affirme la gérante, Karine Dufour.

La différence, c'est que les «locaux» ont tendance à rester à la maison, précise une autre Dufour, France, dans son restaurant qui a pignon sur rue à quelques centaines de mètres de la boulangerie. «Nos gens de la place ne sortent plus. Et nous, ici, on est très forts avec les gens du coin», dit la propriétaire du restaurant l'Orchidée.

«Mais hier soir, on avait une délégation italienne, on avait des gens de la GRC. Ces gens-là, normalement, on ne les aurait pas», relève la commerçante.

 

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