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Quelques moments marquants du 33e Gala Artis

Quelques moments marquants du 33e Gala Artis
Ludivine Reding a été couronnée pour son rôle de Fanny dans Fugueuse / Photo PC/Graham Hughes
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MONTRÉAL - Maripier Morin et Jean-Philippe Dion étaient à la barre du Gala Artis pour la première fois, dimanche, et il ne manquait pas de sujets à aborder sur scène cette année.

Voici quelques moments qui ont retenu l'attention:

Une entrée en matière pleine d'amour

Les animateurs ont voulu donner une ouverture sucrée, diversifiée et pleine d'amour. Dans ce numéro très original, les téléspectateurs ont eu droit à des prestations de Martine St-Clair, Alex Nevsky et même de Gilles Girard, le chanteur des Classels, qui a interprété la fameuse chanson Ton amour a changé ma vie.

Les nombreuses chansons étaient entrecoupées de témoignages d'artistes et des animateurs, qui faisaient une déclaration d'amour à leurs collègues en leur donnant des barbes à papa.

L'émouvante Ludivine Reding

Peu de gens ont dû être surpris de voir la jeune actrice remporter le prix du meilleur premier rôle féminin dans une série dramatique saisonnière, son personnage de Fanny ayant été si marquant pour les téléspectateurs. Mais la principale intéressée paraissait sincèrement touchée de monter sur scène, et elle a saisi l'occasion pour défendre les victimes des proxénètes et leurs familles. En arrivant dans la salle de presse, ses yeux brillaient d'émotion.

« Que les gens me récompensent avec ça, c'est le plus beau cadeau, c'est un signe qu'on va dans la bonne direction », a-t-elle raconté en entrevue.

Le cri du coeur de Charles Lafortune

L'animateur a profité de sa tribune, dimanche soir, pour encourager les entreprises à embaucher des personnes ayant une déficience intellectuelle. Dernièrement, Charles Lafortune avait vigoureusement critiqué Walmart, qui s'était départie de tous ses employés ayant une déficience intellectuelle, avant de reculer.

« Je ne suis pas le genre à m'offusquer sur les réseaux sociaux, ou à vouloir toujours une opinion sur tout. Mais quand j'ai vu une petite trisomique de 32 ans se retrouver dans un parking et pas savoir pourquoi elle ne pouvait plus travailler, j'ai vraiment été en ta... », a-t-il lancé.

« D'intégrer ces gens-là dans la société, c'est extrêmement important, parce que quand on vit avec la différence, on se demande qu'arrivera-t-il d'elle ou de lui lorsque nous, nous ne serons plus là », a-t-il ajouté avant d'être chaudement applaudi.

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