La revue de presse de Paul Arcand. Le chercheur Sylvain Charlebois nous explique ce qui pourrait ressortir de la rencontre du fédéral avec les épiciers d’aujourd’hui. « On tourne des feuilles de papiers présentement, c’est épouvantable », illustre le 1er vice-président de la CSN François Enault concernant ce qui se passe aux tables de négociations entre le gouvernement et le secteur public. Un salon de jeux au centre-ville tout près du Centre Bell présenterait des risques pour la santé des montréalais, selon un avis de la Santé publique de Montréal. Qu’est-ce qui mène aux énormes délais à la douane de l’aéroport Pierre Elliott Trudeau? Les entreprises qui dépendent des pièces détachées risquent de souffrir de la grève des travailleurs des usines de constructeurs automobile aux États-Unis. « Tout va mourir dans les prochains jours » dans les serres, déplore l’agricultrice Marie-Josée Daguerre des Jardins des Pinèdes qui est en difficulté financière.
La revue de presse de Paul Arcand
Prix en épicerie : le fédéral rencontre les épiciers aujourd’hui pour faire baisser la facture
Publié le 18 septembre 2023
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Nancy Bibeau a subi des agressions sexuelles de la part de son oncle pendant sept ans. Après neuf ans de procédures au criminel et au civil, elle vient de remporter l'ultime victoire. Elle témoigne avec aplomb et dignité au micro de Paul Arcand.
À l'occasion de sa revue de presse vendredi matin, Paul Arcand aborde la nomination de la principale stratège de Donald Trump au cours des quatre dernières années, alors que Susie Wiles a été confirmée jeudi au poste de Cheffe de cabinet à la Maison-Blanche en vue de l'entrée en poste du président américain dès janvier.
Paul Arcand traite ainsi des priorités à l'agenda de Donald Trump:
«D'entrée de jeu, en se pointant à la Maison-Blanche, ce qu'il va faire c'est se protéger. Faire le ménage dans toutes les poursuites, les dossiers criminels et civils qui sont sur la table contre lui. Se donner, évidemment, une immunité qui a été confirmée par la Cour suprême... Il va aussi accorder un pardon aux émeutiers qui ont pris d'assaut le Capitole le 6 janvier 2021.»
Il explique par ailleurs que Trump a l'intention de faire le ménage dans la fonction publique fédérale. Près de 50 000 personnes faisant partie du «deep state» travailleraient contre les intérêts des Américains, selon lui. Il va nommer des gens qui lui sont loyaux, à la place.
Autres sujets traités:
- Le Parti démocrate s'est déconnecté de son électorat traditionnel.
- 143 jours avec des températures de plus de 20 degrés Celsius en 2024 selon le Journal de Montréal.
- Le Canada a le pire bilan du G7 en matière de gaz à effet de serre.
- Quatre ans, c’est le temps nécessaire pour traiter le dossier d’un réfugié au Canada.
- Santé: le gouvernement du Québec n’est pas capable de réduire la liste d’attente en chirurgie.
- La CAQ et son logiciel qui permet de savoir qui vote «du bon bord»...
- Une cinquième défaite consécutive pour les hommes de Martin St-Louis.
À l'occasion de sa revue de presse, jeudi, Paul Arcand revient sur les raisons qui expliquent la victoire de Donald Trump aux États-Unis, alors que l'inquiétude et l'incrédulité sont de mises pour beaucoup de citoyens canadiens à la suite des élections.
«D'abord il faut dire que c'est une victoire totale de monsieur Trump. Il a fait nettement mieux qu'à l'élection de 2020. Une victoire claire, sans équivoque. Une majorité de votes, une majorité au collègue électoral, il prend le contrôle du Sénat et de la Chambre des représentants. Ce qui fait que dès le 20 janvier, il promet de déclencher son fameux plan pour rebâtir l'Amérique, corriger les erreurs de l'administration Biden.»
Il explique que ce qui est étonnant, c'est que Donald Trump a fait plusieurs gains au sein de communautés qui traditionnellement votent du côté des démocrates et qu'on réalise que les amateurs de Trump sont de nature discrète.
Paul Arcand traite aussi de l'implication et de l'apport du milliardaire Elon Musk, des conséquences des mouvements populaires qui pourraient influencer le trafic à la frontière et des conséquences de l'élection sur l'économie du Québec et du Canada.
Autres sujets abordés
- Quels seront les impacts de l'élection américaine sur les prix à l’épicerie?
- Lion électrique pourrait manquer d’argent d’ici un an.
- Possible de couper 350 millions $ dans le transport en commun? Une firme comptable pense que oui.
- Erreur judiciaire: 41 ans plus tard, Claude Paquin est blanchi.
À l'occasion de sa revue de presse, mercredi, Paul Arcand aborde la victoire de Donald Trump à l'élection présidentielle américaine.
Les grands réseaux américains ont confirmé vers 5h30 mercredi matin que le candidat républicain a obtenu plus de 270 grands électeurs, le nombre nécessaire pour confirmer sa victoire.
Charles-Philippe David, fondateur de la Chaire Raoul-Dandurand et président de l'Observatoire sur les États-Unis, était l'invité de Paul Arcand mercredi matin afin d'analyser le retour de l'homme de 78 ans à la Maison-Blanche.
«Il ne fait aucun doute que Donald Trump a gagné cette course présidentielle», notait l'expert de la politique américaine.
Au moment d'écrire ces lignes, le milliardaire était également en avance quant au vote populaire. Les républicains ont par ailleurs mis la main sur le Sénat en plus de conserver la Chambre des représentants.
«Le spectacle offert par Donald Trump - j’appelle ça un spectacle et non pas un programme politique - a conquis suffisamment, au moins la moitié de l’Amérique, pour le reporter au pouvoir. On doit aussi se questionner sur la manière de faire la politique et la portée des messages qui sont exprimés par des politiciens populistes comme Donald Trump. Son succès va en encourager d’autres, je le crains, que c’est la voie du succès. [...] Il est clair que la recette de Trump a fonctionné auprès d’un électorat plus silencieux qui a acheté cette façon de faire de la politique et ce discours politique.»
- Charles-Philippe David
À quoi s'attendre de ce deuxième mandat du politicien populiste?
«À peu près tous les observateurs prédisent que ça va être une présidence revancharde, revanchiste et probablement dangereuse pour la démocratie américaine», explique Charles-Philippe David.
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