De retour de Terre-Neuve à la suite de la signature d’une entente historique concernant la centrale de Churchill Falls, le premier ministre François Legault fait le bilan de l’année 2024 au micro de Patrick Lagacé.
L'accord avec les Terre-Neuviens, les conséquences sur le prix de l'électricité pour les clients résidentiels d'Hydro-Québec, les débuts de Santé Québec, le recul de la laïcité dans les écoles, les déboires de Nothvolt, son avenir politique et les menaces des tarifs douaniers de Donald Trump ont été les principaux enjeux abordés.
Au sujet des tarifs, le premier ministre du Québec - qui dit avoir eu une franche discussion avec le président désigné des États-Unis lors de son séjour à Paris - a bon espoir que Trump change d'idée.
Mais Justin Trudeau doit absolument et rapidement sécuriser la frontière afin de stopper l'immigration illégale.
«Je pense que notre premier choix, notre premier objectif, ça doit être de sécuriser les frontières et de ne pas avoir de tarifs. Puis là, on n'a pas beaucoup de temps. Trump a dit: ''Moi, je suis assermenté le 20 janvier, puis les tarifs vont commencer le 21.'' C'est demain, ça.»
«C'est sûr que le problème est beaucoup plus gros au Mexique qu'au Canada, mais il y a quand même un problème au Canada et pour Trump, c'est quelque chose qu'il veut régler. Vous savez, quand on dit: "Give him a win", je pense qu'il veut gagner là-dessus, il veut être capable de dire: "J'ai convaincu le Canada." Honnêtement, moi, si on me demande demain matin: est-ce que j'aime mieux que, sur tous les produits qu'on exporte, il y ait 20-25 % de tarifs ou si j'aime mieux qu'on sécurise la frontière? Je n'hésite pas longtemps.»