La direction de l’entreprise CANAM Ponts, située à Québec, a émis mercredi un communiqué dans lequel elle fait part de son inquiétude quant à la possibilité de ne pas pouvoir participer à un important projet impliquant la construction des composantes du pont de l’Île d’Orléans.
La direction estime qu’un projet d’une telle ampleur devrait inclure des exigences de contenu canadien ou québécois.
Écoutez les explications de Robin Lapointe, vice-président aux ventes et au développement des affaires chez Canam Ponts, au micro de Louis Lacroix, jeudi.
«On a soumissionné et on a donné des prix. Sauf qu'avec nos ateliers qui ne sont pas sur le bord de l'eau, si on veut être concurrentiels, il faudrait souder en chantier. Souvent en chantier, l'hiver commence en décembre et termine en d'avril. C'est pas des conditions idéales et ça nous met non-concurrentiels par rapport à ce qui peut se faire en Asie, en Italie ou ailleurs.»