Cherchant des manières originales d'aborder l'actualité économique, Louis-Philippe Guy et Valérie Lebeuf inviteront tout au long de l'été différents intervenants débattre des enjeux de l'heure.
Renaud Brossard, de l'Institut économique de Montréal ,et Collin Pratte, de l'Institut de recherche et d'informations socioéconomique, inaugurent ce nouveau segment en débattant sur la question de la privatisation d'une partie de la production énergétique.
«On est prêt à rejeter des projets créateurs d'emplois, de bons emplois dans les régions du Québec, parce qu'on n'a plus assez d'électricité pour répondre à ces besoins. Dans ce contexte, on voit qu'Hydro-Québec veut produire davantage d'électricité d'une part, mais ce ne sera pas encore suffisant. Les producteurs indépendants peuvent donc jouer un rôle de complémentarité.»
«C'est pour des raisons évidentes de besoins sociaux, car il constitue un instrument formidable de développement économique que, dans les années 1960, les pères de la Révolution tranquille ont décidé de nationaliser le secteur de l'énergie. Mais, c'est exactement pour les mêmes raisons qu'il faut à tout prix maintenir le caractère public de l'électricité au Québec. D'autant plus qu'au XXIᵉ siècle, il y a un motif supplémentaire, c'est celui de la crise climatique.»
Écoutez ce débat à saveur économique.