Les Chevaliers de Colomb, connus pour leurs engagements contre l'avortement, tiendront cet été un important événement au Centre des congrès de Québec, qui est une société d'État.
Le congrès suprême des Chevaliers de Colomb aura lieu du 6 au 8 août. Des milliers de membres de cet important mouvement y sont attendus.
Est-ce qu'une organisation gouvernementale doit intervenir dans la tenue d'événement de groupes controversés, qui veulent notamment à louer des locaux publics?
Écoutez les chroniqueurs Nathalie Normandeau et Luc Ferrandez qui en discutent avec l'animateur Louis Lacroix.
«Il n'y a pas de problème. Il ne s'agit pas d'une manifestation antiavortement, il ne s'agit pas d'une prière antiavortement. Il ne s'agit pas d'un groupe qui aurait harcelé des femmes qui veulent se faire avorter. Ce n’est pas un groupe religieux militant, c'est des gens qui ont une opinion antiavortement, ce n’est pas pareil. Tout le monde a le droit d'avoir une opinion dans la vie. Et puis cette opinion, évidemment qu'on peut la critiquer. Je la critique allègrement.»
«Les Chevaliers de Colomb sont perçus dans les communautés comme un groupe qui fait du bien. Ils font toutes sortes d'activités, ils redonnent au suivant. [...] Jamais, je n'ai senti de leur part que leur militantisme défendait une idéologie. En même temps, il ne faut pas s'étonner qu'ils aient une position antiavortement parce que leur position est arrimée à celle du Vatican.»
L'Ordre des Chevaliers de Colomb est un mouvement catholique de bienfaisance et sans but lucratif qui regroupe environ 2 millions de membres à travers le monde.
C'est un organisme de bienfaisance apolitique qui œuvre au sein de la communauté québécoise depuis plus de 125 ans, peut-on lire sur le site internet de l'organisation.