Le président russe a déclaré qu'il était prêt à négocier un traité de paix avec l'Ukraine, à condition que celle-ci retire ses troupes de quatre régions ukrainiennes et qu'elle renonce une fois pour toutes à adhérer à l'OTAN.
Ses demandes sont loin d'enchanter l'Ukraine et ses alliés occidentaux.
Toutefois, tel que le rapporte le Général Dominique Trinquand au micro de Philippe Cantin, la proposition de Vladimir Poutine ne pourrait qu'être que du vent.
Selon le général, Poutine suit de très près la situation politique européenne, où les partis d'extrême droite, qui sont nombreux à appuyer directement ou indirectement le président russe, ont connu d'excellents résultats lors des élections européennes.
«Il dit ça aujourd'hui parce que demain et après-demain, se tient une conférence à Genève initiée par les Ukrainiens qui veulent parler de la paix. La Russie n'y est pas invitée et donc le président Poutine cherche à faire connaître sa position qui évidemment repose sur la force après une conquête partielle du terrain. Et il demande simplement que l'Ukraine abandonne le terrain qui n'a pas encore été conquis, mais que lui a annexé. Il s'adresse d'abord, bien sûr, aux populations russes, mais aussi à tous les détracteurs des positions de soutien à l'Ukraine. »
Selon le général, Poutine suit de très près la situation politique européenne, où les partis d'extrême droite, qui sont nombreux à appuyer le président russe, ont connu d'excellents résultats lors des élections européennes.
Les prochains résultats électoraux en Europe, notamment ceux des législatives Françaises qui se dérouleront le 30 juin au le 7 juillet prochain, pourraient être déterminants pour la suite des choses.
«Il veut affaiblir de l'intérieur les Européens pour arriver ensuite à maintenir cette guerre. Parce qu'en maintenant cette guerre, il maintient son régime en Russie»
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