La Société des alcools du Québec (SAQ) a vendu moins d’alcool l’an dernier, mais a tout de même noté une légère hausse de ses résultats. Est-ce que cette baisse d’achat d’alcool au Québec annonce un futur plus difficile pour la société d’État?
Comment expliquer une baisse des ventes auprès des Québécois?
Écoutez les explications de Jacques Farcy, président et chef de la direction à la SAQ, au micro de Paul Arcand, concernant le bilan commercial de la société d'État.
«Ce n'est pas une tendance uniquement québécoise [de moins consommer de l'alcool], c'est une tendance internationale. Je pense qu'une grande explication, c'est la contraction du pouvoir d'achat. On est dans une période où l'argent discrétionnaire est un peu plus difficile à trouver et on vend un produit qui n'est pas indispensable. De ce fait là, effectivement, je pense que les gens sont un peu plus attentifs avant de dépenser dans nos succursales.»
«On a une société qui est en très bonne forme, dans laquelle on a fait de très bons investissements, que ce soit dans nos succursales, dans nos programmes. Vous pouvez consulter le stock de tous les produits partout au Québec. Il y a beaucoup de détaillants au monde qui voudraient avoir cette capacité. Là où on doit continuer à investir, c'est dans notre chaîne d'approvisionnement. [...] On doit se moderniser pour faire face aux prochaines années.»