À l'occasion de l'émission Puisqu'il faut se lever, mardi, Nathalie Normandeau et Luc Ferrandez commentent l'investissement de 31 millions de dollars du gouvernement Legault pour améliorer la sécurité dans certains palais de justice. Est-ce que ce montant fera une grande différence?
L'attaque d'un interprète judiciaire, à l'hiver, à Longueuil, a incité le gouvernement Legault d'augmenter la vigilance dans les palais de justice les plus achalandés de la province.
Le gouvernement du Québec financera donc l'installation d'arches de sécurité [détecteurs de métaux] dans neuf édifices l'an prochain.
«Ça ne fera pas beaucoup de différence. [...] Un palais de justice c'est un lieu de stress, de colère, de stress, de négation. Donc, il est évident qu'il peut se produire des choses, mais ça ne s'est pas produit tant que ça. Et les autres événements [de violence] qui se sont produits, c'est pas des événements que tu peux enlever avec des arches de sécurité. Cela dit, il fallait le faire... L'autre affaire importante: l'embauche de constables spéciaux.»
«On a tenu la sécurité pour acquise dans nos palais de justice. Ça a pris une agression sur un pauvre interprète pour que le système soit ébranlé. Et avec un peu de recul, dans le fond, on s'est fié uniquement à la présence des constables pour projeter l'image de palais de justice sécuritaire... C'est sûr que les arches ne vont pas tout régler, mais ça envoie [...] le message qu'à partir de maintenant, c'est tolérance zéro.»