Lors de sa chronique judiciaire à l'émission de Paul Arcand, lundi, Bénédicte Lebel traite notamment des réseaux de voleurs de voitures qui recrutent de plus en plus les jeunes dans les écoles secondaires et sur les réseaux sociaux.
La chroniqueuse, qui a enquêté sur ce phénomène, a constaté que certains responsables de ces réseaux de vol investissent les lieux où se trouvent les adolescents...
«J'ai eu envie de me pencher là-dessus parce qu'on a beaucoup parlé d'événements qui ont impliqué des jeunes de 14 ans au volant de voitures volées. Ils sont souvent attirés par l'argent facile. En plus, les conséquences ne sont pas très grandes quand ils se font prendre...»
Bénédicte Lebel s'est entretenue avec le lieutenant de la Sûreté du Québec (SQ), Matthieu Pronovost. Il est officier aux opérations du service du partenariat en enquête à la SQ et spécialisé dans l'exportation de véhicules volés.
Selon lui, les exportateurs contactent d'abord des chefs de réseaux afin de préciser leurs besoins. Trois équipes sont généralement impliquées dans le trafic des voitures: le repérage, le vol et le transport.
C'est dans l'équipe du transport que se trouvent souvent les jeunes, qui sont notamment recrutés par des gangs de rue ou d'autres organisations criminelles, explique Bénédicte Lebel.
Un tel vol peut rapporter entre 500 et 1000 dollars à un jeune responsable de transporter un véhicule du lieu de l'escroquerie à un autre endroit plus «sécuritaire» pour l'organisation criminelle.
Précisons que ces autos volées sont souvent destinées à la vente illégale à l'étranger.
Autres sujets abordés:
- Agression armée cette nuit dans Ville-Marie à Montréal à l'endroit d'un homme de 52 ans;
- Un restaurant visé par des coups de feu à Laval;
- Huit personnes, dont quatre enfants, ont été gravement blessées dans une explosion à Saint-Constant.