L'armée israélienne continue ses frappes dans la bande de Gaza: elle a tout récemment touché un camp de réfugiés, entraînant la mort de civils, majoritairement des femmes, enfants et personnes âgées.
Déjà sept mois de guerre entre Israël et le Hamas : un journaliste revient sur la frappe israélienne qui a anéanti un camp de déplacés à Rafah, qui a fait plus de 20 morts.
Celui qui se trouve actuellement dans la ville de Deir el-Balah, située à mi-chemin entre Gaza et Rafah, explique également comment le comportement de ses enfants a changé depuis le début de la guerre…
Au micro de Paul Arcand, écoutez Ramy Abou Jamous, journaliste dans la bande de Gaza et fondateur de GazaPress, un bureau qui fournit de l'aide aux journalistes occidentaux.
«L'artillerie, la marine, les F-16, les chars, ils bombardaient tous les bâtiments qui étaient autour de moi. J'ai attendu le lever du soleil et vu des gens qui commençaient à partir de ce quartier de Rafah. On a fait la même chose. [...] La stratégie de l'armée israélienne est de bombarder tout avant d'avancer. C'est ce qu'on appelle la [tactique] de terre brûlée, pour que tout le monde prenne la fuite et que les militaires puissent avancer facilement. Une personne qui reste, c'est une cible.»
Ramy Abou Jamous a donc quitté sa résidence de Rafah en compagnie de sa conjointe et de ses quatre enfants.