Trois partis étaient réunis en Conseil national avec leurs militants au cours de la fin de semaine: la CAQ, le PLQ et QS.
Qu’est-ce qui a retenu l’attention de nos commissaires Luc Ferrandez et Nathalie Normandeau?
«Il faut retenir qu'il n'y a plus de solution globale [...] Il n'y a pas un parti qui a le courage de le dire. Il n'y a pas un parti qui dit: "Bon, votez pour moi, je vous garantis qu'il n'y aura pas assez de services pour les personnes âgées, qu'on ne sera pas capable de réparer les routes du Québec, qu'on ne sera pas capable de fixer le système judiciaire du Québec, qu'il n'y aura pas assez de médecins pour tout le monde." Il n'y en a pas un qui va faire ça. Il n'y en a pas un qui va dire la vérité aux électeurs.»
Nathalie Normandeau, elle, retient que les militants libéraux ont retrouvé le sourire notamment en raison de la course à la chefferie qui semble vouloir attirer de nombreux candidats.
«Il y a de plus en plus de candidats qui lèvent la main pour être chef. Charles Milliard et Antoine Tardif se préparent. Karl Blackburn et Denis Coderre sont en réflexion. François Philippe-Champagne n'a pas fermé la porte et Fred Beauchemin, le député, a décidé qu'il allait se présenter. Alors imaginez, ça commence à se bousculer aux portes, ce qu'on n'espérait probablement pas, si on est le plus objectif possible...»