Des milliers de syndiqués du secteur public, qui ont accepté les ententes de principe il y a plusieurs mois, n'ont toujours pas vu ni reçu les fruits de ces nouvelles augmentations.
Au micro de Paul Arcand, écoutez la présidente du Conseil du trésor, Sonia LeBel, faire le point.
«En moyenne, c'est 6 à 9 mois avant d'être capable de signer une convention collective. On devrait y arriver dans les prochaines semaines [...] Je rassure les gens, ils vont avoir droit à leur rétroaction. J'ai fait longtemps partie de la fonction publique et j'en ai eu des rétros dans ma vie. Ils vont être payés à partir du moment où l'entente a été acceptée par les syndicats.»
Par ailleurs, La Presse révélait la semaine dernière que la FTQ et le gouvernement ne s'entendaient pas sur une clause en particulier dans les textes qui devaient être ratifiés.
«On a un petit enjeu sur une interprétation d'une notion qui, quant à nous, est très claire parce que tout le monde semble avoir compris, à part la FTQ. Je suis confiante qu'on va éclaircir ça rapidement. Ce serait dommage de ne pas pouvoir signer en même temps que tout le monde, parce que là, c'est vrai qu'il va y avoir un impact sur les membres, mais on n'invente pas la roue-là. Cette notion-là se retrouve dans les autres conventions collectives du Front commun et elle n'a pas fait litige dans les autres.»
Difficile avec la FIQ
Les négociations qui se poursuivent avec les infirmières ne s'annoncent toutefois pas de tout repos.
Sonia Lebel affiche ses couleurs: le gouvernement tient mordicus aux notions de mobilité de la main-d'oeuvre.
«Avec la FIQ, ça va être complexe, je pense [...] J'ai la qualité qui pourrait être perçue pour un défaut par plusieurs et c'est de donner l'heure juste. On ne repartira pas à zéro. Ça n'arrivera pas. Le gouvernement ne reculera pas sur les notions de souplesse. On a quand même eu une entente de principe sur cette base-là et les sommes qui ont été avancées sur la table étaient étaient liées à cette notion de souplesse-là»
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