Après avoir vu passer une publication faisant référence au camp d'été Approche 180 sur Facebook, Geneviève Pettersen s'est questionnée sur les effets psychologiques potentiels des campus de jour axés sur la perte de poids. Elle partage ses inquiétudes au micro de Luc Ferrandez, mardi.
Le camp est associé à la Maison de santé prévention, qui a été fondée par la Dre Julie St-Pierre.
Selon la docteure, les enfants qui vont à ce camp de vacances sont déjà suivis par la Maison. Ils sont tous atteints de problèmes cardiométaboliques et souvent de diabète de type 2.
On parle d’un camp pour les enfants de 8 à 12 ans.
«La psychologue Stéphanie Léonard, qui suit des adultes qui sont passés par ce type d'initiative, dit qu'il faut faire très attention, même si on dit que l'objet, ce n'est pas la perte de poids. On peut en venir à démoniser certains aliments, avoir de la dysmorphophobie, avoir des relations troubles avec son corps, avec le sport. Donc, ce n'est pas à prendre à la légère. À sa question: est-ce que c'est une bonne ou une mauvaise chose? Honnêtement, je ne pense pas qu'il faut les démoniser comme moi je l'aurais pensé au départ, mais je ne sais pas si j'y enverrai un de mes enfants...»
La Dre Ste-Pierre affirme que le camp met de l'avant l'acceptation de soi et la santé mentale plutôt que la perte de poids.