Une étude publiée par la Chaire mobilité de Polytechnique Montréal et d'Équiterre révèle que le quart des trajets effectués en voiture pourraient être remplacés par le vélo électrique, au Québec.
Qu'en pensent Nathalie Normandeau et Luc Ferrandez? Est-ce une cible réaliste?
Écoutez les commissaires au micro de Paul Arcand au sujet des résultats de l'étude.
«[Oui, c'est réaliste]. Ils ont équipé 1000 personnes de vélo à assistance électrique et ont étudié leur comportement, l'utilisation qu'ils en faisaient et leurs déplacements. Ils ont découvert que 25 % des déplacements, c'est possible. Il n'y a pas de perte de qualité de vie, au contraire. Cette approche est réaliste. Elle dit: ''voici, il y a des déplacements que tu peux faire en vélo à assistance électrique.»
«La cible qui est annoncée est beaucoup trop optimiste. C'est une étude qui nous en dit long sur le potentiel du vélo à assistance électrique. Pourquoi je dis ça? Parce que cette étude révèle que 75 % des Québécois vivent à moins de quatorze kilomètres de leur lieu de travail. C'est pour moi une donnée fort importante. Il y a aussi 36 % des Québécois qui vivent à moins de cinq kilomètres de leur lieu de travail. Je crois que le plus grand potentiel de conversion, c'est-à-dire de passer de la voiture à essence à un vélo à assistance électrique, il est là. Il n'est pas auprès de 75 % des Québécois, mais il est auprès des 36 % de personnes qui vivent à moins de cinq kilomètres de leur lieu de travail.»