Objets incendiaires retrouvés sur le site de Northvolt sur la Rive-Sud de Montréal: les opposants au projet vont-ils trop loin?
Quelques jours avant que ces objets soient retrouvés sur le terrain de la multinationale, le local d’un sous-traitant de l'entreprise a été la cible de personnes malveillantes… Ces actes de vandalisme écologique ont affecté les bureaux du Centre de valorisation de bois urbain situé à Saint-Bruno.
Des vitres ont été fracassées et l’intérieur du local a été aspergé d’une peinture brune, qui recouvre désormais les murs, les bureaux, les ordinateurs, etc.
Écoutez les commentaires des commissaires Nathalie Normandeau et Luc Ferrandez, au micro de Paul Arcand, mardi.
«Au Québec, les groupes écologistes militent de manière pacifiste et on doit s'en féliciter. Alors, qui est responsable? Sans doute les groupes anticapitalistes, qui ont fait ce genre de délinquance dans le passé.»
«Malheureusement, aucun de ces groupes écologistes n'a dénoncé ces gestes de vandalisme répétés posés par on ne sait trop qui. [...] Il y a des limites à ce qu'on peut faire pour exprimer son désaccord à l'égard d'un projet.»
Réactions du ministre de l'Environnement
Le ministre québécois de l’Environnement, Benoit Charette a dénoncé les actes de vandalisme qui ont été commis la fin de semaine dernière sur le chantier de la future usine de batterie de Northvolt.
L'entreprise a indiqué que des objets incendiaires ont été placés sous de la machinerie mettant ainsi en danger les employés présents sur le chantier situé en Montérégie.
M. Charette estime que ces gestes nuisent à la réputation des citoyens qui posent «des questions légitimes» sur le projet.