En poste depuis quelques mois seulement, voilà qu'Émilise Lessard-Therrien a annoncé dernièrement sa démission à titre de co-porte-parole de Québec solidaire.
Qu'est-ce que cette annonce représente pour la gauche au Québec?
Écoutez les commentaire et les analyses de Philippe Léger et de Rodolphe Husny au micro de Luc Ferrandez lundi à l'émission Sans Réserve.
«La démission d'Émilise Lessard-Therrien, c'est d'abord et avant tout les résultats décevants de l'élection de 2022, qui furent pour Québec solidaire une occasion manquée. Ils ont mis beaucoup d'argent pour faire une campagne nationale. En 2022, il n'y avait pas beaucoup d'opposition, PSPP n'était pas très populaire. Au début de cette campagne-là, tout le monde pensait, moi y compris, que Québec solidaire allait faire des gains, allait monter dans chez les électeurs. Ce ne fut pas le cas. Je rajouterais là-dessus qu'on peut se poser des questions chez QS sur le modèle de co-porte-parole et de porte-parole de ce parti-là».
«Le problème que je vois, c'est que c'est la deuxième fois avec Catherine Dorion. D'une certaine façon, ils ont un peu neutralisé le message concernant Catherine Dorion en disant qu'elle n'était pas studieuse, que la commission parlementaire ne l'intéressait pas. Puis là maintenant, on voit Émilise Lessard-Therrien qui dit qu'elle aussi voulait dire des choses, mais qu'elle se sentait brimée, puis elle n'avait pas les ressources nécessaires. Puis là, maintenant, on dirait qu'on essaie de la neutraliser encore une fois.»