Des parents ont été coupés de contact avec leur enfant autiste et déficient intellectuel âgé de neuf ans alors qu’il était en réadaptation à l’unité fermée Le Jardin du CISSS de Laval.
Écoutez la journaliste de La Presse Ariane Lacoursière faire le point sur cette histoire au micro de Paul Arcand.
«Ils étaient tenus à l'extérieur, même quand ils allaient chercher leur fils, parce que parfois, ils prenaient leur fils à la maison pour des sorties. Les parents n'avaient pas le droit de rentrer dans l'unité. Le CISSS de Laval n'a pas donné beaucoup de commentaires sur ce dossier, mais on a quand même reconnu que ce n'était pas dans leur pratique habituelle d'interdire les accès aux parents.»
Les parents ont dû attendre 10 mois, à la suite d'une deuxième fracture subie par leur enfant et de signalements à la DPJ, avant de pouvoir enfin pénétrer dans l'unité en question.
Selon une poursuite déposée contre l’endroit, l’enfant aurait ainsi été maltraité et victime de négligence, accumulant - en plus des fractures - des ecchymoses injustifiées et des infections de la peau.
«Je dirais que ça a commencé par des soupçons. Au début, il y avait des bleus qui sont apparus sur le corps de l'enfant et les parents demandaient des explications. On n'avait pas toujours des réponses. Puis, je dirais que le premier événement majeur qui a peut-être soulevé de gros doutes, c'est un premier bras cassé en octobre dernier.»