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Langue française et laïcité : ovation pour Gabriel Attal

Langue française et laïcité : ovation pour Gabriel Attal
Paul Arcand / Cogeco Média

Le premier ministre français Gabriel Attal a fait un passage remarqué jeudi, à l'Assemblée nationale du Québec.

«Je commence avec une impression générale. Sa jeunesse ne l’empêche pas d’être très crédible. Je l’ai trouvé bon, je l’ai trouvé très très bon. Parler un petit peu trop vite dans son discours, comme s’il voulait rattraper le retard de plus de plus d’une heure. Mais au-delà de ça, dynamique, pertinent, on n’est pas d’un côté dans le discours du politicien populiste, ni non plus dans le grand théâtre. On est dans la hauteur, la stature, la pertinence et je trouve que ça manque au Québec. Je m’ennuie de cette époque-là et je ne blâme pas nécessairement les politiques. Je pense que collectivement, on a un peu rejeté ce style de politique là, mais je trouve que c’est inspirant.» - mentionne Jonathan Trudeau d'entrée de jeu à Paul Arcand.


Écoutez la chronique politique de Jonathan Trudeau au micro de Paul Arcand, vendredi matin.

«Il a beaucoup parlé de ce qui unit les deux cousins la langue et la laïcité sur la langue. C’est un message plus traditionnel, un message de circonstance. Mais sur la laïcité, c’est un message extrêmement fort qu’il a livré. Je sais que plusieurs m’ont dit avoir eu des frissons carrément en l’entendant. Il y avait le style, le ton, mais surtout le propos. Tu sais, il ne disait pas on veut rien savoir des religions, point. Ce n’était pas difficile, c’était rassembleur. Parce qu’il a d’abord parlé des droits de l’homme, de la liberté, de la liberté d’expression, de l’égalité, de la démocratie pour ensuite parler de la laïcité qui unissait la France et le Québec. Et il a présenté la laïcité et je cite comme une liberté, celle de croire ou de ne pas croire sans jamais être inquiété. La laïcité comme une garantie, celle de l’égalité.»

«Face à ceux qui font mine de ne pas comprendre ce qu’est la laïcité, qui voudrait la détourner, faire croire qu’elle est une forme d’arme anti-religion, faire croire qu’elle est une forme de négation des religions, faire croire qu’elle est une forme de discrimination. Nous répondons que la laïcité est la condition de la liberté et la condition de l’égalité et la condition de la fraternité. Ces valeurs, il faut nos valeurs, nous ne devons jamais en avoir honte.»

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