La situation de la construction au Québec est vraiment inquiétante. Il y a un manque sérieux de main-d’oeuvre et une baisse importante des mises en chantier l’an dernier.
Quel sera le remède? Comment Québec va faire pour recruter des travailleurs?
Le ministre du travail, Jean Boulet, a fait part de ses pistes de solutions en point de presse il y a moins d’une heure et il vient commenter la situation au micro de Marie-Claude Lavallée.
Combien de travailleurs manque-t-il en ce moment?
«On en a besoin à peu près de 15 000 par année dans les différents métiers. Évidemment, le déficit de main-d'oeuvre est plus élevé dans certains métiers, mais pour répondre à l'ensemble des besoins qu'on a au Québec pour les hôpitaux, les écoles, les routes, les projets industriels, c'est à peu près 15 000 par année. Donc, c'est vraiment important.»
«C'est un défi majeur pour le Québec, pour le futur des Québécois, Québécoises.. Il faut référer aussi aux maisons et aux logements. Il faut s'assurer d'un meilleur arrimage entre notre capacité de construire et les besoins du Québec. Puis, ça passe par une main-d'œuvre additionnelle et une meilleure productivité.
«Ce que j'annonçais aujourd'hui, dans le contexte des attestations d'études professionnelles qui sont dispensées dans les centres de formation professionnelle, ça a des succès vraiment intéressants. Et là, on a confirmé un maillage concret entre les associations d'employeurs, les entrepreneurs, la Commission de la construction du Québec et les étudiants étudiantes. Donc, ils vont être accompagnés par la Commission pour obtenir un certificat de compétence apprenti pour intégrer l'industrie de la construction. Les entrepreneurs vont visiter les étudiants étudiantes des cohortes et il va y avoir des présentations, des outils promotionnels.
«On veut véritablement s'assurer que la quasi totalité des étudiants et étudiantes intègrent l'industrie de la construction dès l'obtention de leur certificat.»
On écoute le ministre Jean Boulet...