Environ 80% du territoire de la ville de Port-au-Prince serait contrôlé par des gangs en Haïti.
Écoutez l'entrevue de Luc Ferrandez avec Étienne Côté-Paluck, journaliste basé à Port-au-Prince.
«Depuis dix jours, il n'y a pas eu de kidnappings. Tout le monde est un peu sur une espèce d'entre-deux. On ne sait pas trop si on devrait sortir. Qui est-ce qui contrôle vraiment les rues?», explique Étienne Côté-Paluck.
L'ancien policier Michel Martin a accompli trois missions en Haïti. L'une d'elles était lors du tremblement de terre en 2010, qui a permis alors à 5000 prisonniers de s'évader.
«Aujourd'hui, il y en a encore des milliers qui sont évadés, qui sont sortis, qui vont renforcer les groupes criminels qui sont déjà en place. Souvent les gangs sont mieux armés que la police, donc ce n'est pas évident comme situation», résume-t-il.