La Direction de la protection de la jeunesse a fait les manchettes cette semaine en raison de ses installations vétustes et de l'utilisation de méthodes parfois coercitives envers des enfants au Centre jeunesse Cartier, à Laval
Katia Gagnon revient sur le sujet au micro de Patrick Lagacé pour sa chronique hebdomadaire.
Selon cette dernière, la situation ne date pas d'hier.
«Ce centre dont tu parles qui est situé à Laval, a 116 % d'occupation des cellules. Donc on a été obligé d'héberger des enfants dans les unités de retrait qui sont normalement utilisées pour justement ces enfants qui font des crises. Donc tout ça a eu un effet domino: il y a des petits enfants qui se sont retrouvés dans des cellules qui ressemblent à une cellule de prison.
Katia Gagnon note que la situation actuelle va bien au-delà de la vétusité des lieux.
«Le problème me semble être au niveau du personnel, notamment de la stabilité du personnel. Bon, il y a une chose dont ces enfants-là ont besoin, c'est de stabilité, c'est de pouvoir créer des liens avec les adultes qui s'occupent d'eux parce qu'ils ont manqué de ça toute leur enfance. Ils ont terriblement de mal à faire confiance à un adulte.»
On écoute Katia Gagnon...