Un homme condamné pour violence conjugale a quand même obtenu des indemnités de la part de l’IVAC (indemnisation des victimes d’actes criminels) depuis 2022.
Cet organisme, dont la mission est d’accompagner les personnes pour leur permettre de se rétablir, aide financièrement un harceleur qui s’acharne à pourrir la vie de son ex-conjointe.
Dans un article de la chroniqueuse de La Presse, Isabelle Hachey, on apprend en effet qu’il aurait fait croire qu'il est victime de son ex-conjointe alors que des documents démontrent exactement le contraire. Il a aussi fait croire que leur enfant avait été maltraité par sa mère.
Cet individu est un cas flagrant d'abus et de fraude, au dire de l'animatrice Nathalie Normandeau.
Le système d'indemnisation de l'IVAC, qui existe depuis les années 1970, est un élément important de notre système de justice. Une réforme de celui-ci, initiée par le ministre québécois de la Justice, a été effectuée l'an dernier.
Est-ce qu’on devrait resserrer les critères d’admissibilité à l’IVAC?
Écoutez la juge à la retraite Nicole Gibeault qui en discute avec l’animatrice, jeudi.
«Tout à fait révoltant de lire ça ce matin. J'ai été complètement bouleversée, renversée. C'est vrai qu'on a fait des ajustements, on a fait de belles choses parce qu'avant c'était limité. Les victimes devaient faire des preuves de l'ordre de tout...»