L’IVAC (indemnisation des victimes d’actes criminels), organisme dont la mission est d’accompagner les personnes pour leur permettre de se rétablir, verse des indemnisations à un harceleur qui s’acharne à pourrir la vie de son ex-conjointe. En fait, qui devrait-on considérer comme étant des victimes?
Dans un article de la chroniqueuse de La Presse, Isabelle Hachey, on apprend qu’un homme se fait indemniser par l’IVAC parce qu'il joue à la victime. Il aurait fait croire qu'il est victime de son ex-conjointe alors que des documents démontrent exactement le contraire.
Il a notamment fait croire que l’enfant avait été maltraité par sa mère.
À l'émission de Paul Arcand, jeudi, écoutez les commentaire de la chroniqueuse Nathalie Normandeau.
«C'est une histoire incroyable, très choquante. Lorsque le ministre de la Justice Simon Jolin-Barrette a confirmé la réforme à l'hiver, il a dit que c'est la loi dont il est le plus fier, parce que c'est une loi qui va permettre d'aider concrètement les Québécois. Le ministre a beaucoup insisté sur la simplification du processus. Le mot clé : la bonne foi. Maintenant, l’IVAC se fie sur la bonne foi de la personne qui demande de l'indemnité. Dans le cas publié par Isabelle Hachey, l’homme a rempli deux formulaires, le sien et celui de sa fille. Il a prétendu auprès de l’IVAC que c'est sa femme qui s'en prenait à la petite, puis que lui avait été victime de sa femme. C’est gênant et frustrant. C’est pourtant un manipulateur, un abuseur et un fraudeur.»