Le programme québécois de dépistage pour le cancer du sein sera maintenant élargi aux femmes de 70 à 74 ans.
Mais pourquoi tarde-t-il à aussi inclure les femmes de 40 à 49 ans malgré les recommandations d’un panel d’experts américains l’an dernier?
La Dre Dominique Synnott, chirurgienne en oncologie et en traumatologie, directrice de la clinique du sein à l'hôpital du Sacré-Coeur et autrice des livres « Le cancer au jour le jour » et « Le cancer du sein...Tout et même plus », se penche sur la question, mardi, au micro de Paul Arcand.
«Mais en fait c'est la question que je me pose depuis 30 ans. Tout est une question de statistique et de pouvoir rapporter les cancers. J'ai toujours dit la même chose depuis 25 ans. C'est qu'il ne faudrait peut-être pas dépister le cancer, mais le précancer. Puis ça, il faut le faire avant d'avoir le cancer et l'inclure dans nos statistiques.»