Des centaines de travailleurs guatémaltèques ont quitté leur employeur québécois l’an passé, peu de temps après leur arrivée, pour se rendre illégalement aux États-Unis à l’aide de réseaux organisés.
C’est ce que nous apprend Radio-Canada jeudi matin.
Une situation qui a des impacts économiques très importants pour les employeurs qui sont victimes de ces désertions, alors qu'il y a toute une préparation de la part de l’employeur.
Écoutez Martin Caron, président de l’Union des producteurs agricoles, qui aborde ce réseau illégal jeudi à l’émission de Paul Arcand.
«Nous fournissons le logement, l'équipement de déplacement, le linge… Il faut aussi payer le billet d'avion et le visa. Il faut assumer d’autres démarches administratives. C’est sûr que cela a des impacts économiques. On parle d'à peu près 5 000 $ qu'on évalue pour faire une demande, pour avoir des travailleurs sur nos entreprises agricoles.»