Est-ce qu’on devrait revenir aux clés traditionnelles pour diminuer les risques de vol de voitures?
Écoutez Ian Sam Yue Chi, président-directeur général à la Corporation des Concessionnaires automobiles du Québec (CCAQ) au micro de Nathalie Normandeau, alors qu'ils discutent de vols de voiture.
Il ne pense pas que la problématique soit technologique.
«Nos mesures obligatoires du côté manufacturier sont plus intenses au Canada qu'aux États-Unis. Chez nous, on oblige les manufacturiers à mettre un système d'immobilisation des véhicules qui sont disponibles sur le marché, ce qui n'est pas le cas aux États-Unis», dit-il.
«C'est essentiellement le plan d'affaires du crime organisé qui fonctionne bien avec toutes ses composantes au Canada. La première, c'est la facilité à bouger et sortir rapidement les véhicules du pays via le port de Montréal principalement. Alors, si le plan d'affaires du crime organisé n'était pas aussi simple et peu coûteux, il y aurait moins de vols. Ce n'est vraiment pas une question de technologie», ajoute M. Yue Chi.