Le gouvernement du Québec annonce la création d'un poste de «Protecteur de l'intégrité en loisir et en sport» dans le but de protéger et sécuriser le milieu des jeunes sportifs.
Écoutez la ministre responsable du Sport, du Loisir et du Plein air, Isabelle Charest, aborder avec Paul Arcand la vérification d’antécédents judiciaires des personnes, en position d’autorité, qui œuvrent auprès d’athlètes.
Elle explique qu'elle a pu avoir accès à un portrait global qui lui permettait de voir des dénonciations de situations inacceptables et qu'en collectant toutes les données, on a pu mettre en place le projet de loi qu'elle a présenté mardi.
Bien qu'une politique d'intégrité existait déjà, en l'inscrivant dans une loi, la portée est beaucoup plus grande pour mieux encadrer le sport et les loisirs au Québec.
En exemple, Paul Arcand revient sur le cas de l’entraîneur Réal Chayer, âgé de 59, a été accusé en matière d'agression sexuelle il y a quelques mois alors qu'on présumait qu'il avait fait deux victimes. (https://www.985fm.ca/audio/600830/61-nouvelles-accusations-contre-real-chayer-qui-aurait-agresse-des-jeunes)
La ministre rappelle l'importance pour les parents de vérifier si un individu est membre d'une association sportive et que ses antécédents ont été vérifiés.
Elle souligne ainsi que le Protecteur de l'intégrité en loisir et en sport pourra être en mesure d'enquêter sur un cas précis comme celui de Monsieur Chayer, advenant qu'une personne comme lui en venait à ouvrir une école sportive pour de jeunes athlètes.
«Avec la nouvelle portée de la loi, on va aller rejoindre tous ces organismes là, dans tous les secteurs, dans toutes les sphères de la pratique du sport et du loisir au Québec.»
La vocation de la loi est aussi de mieux protéger les enfants contre des méthodes d'entraînement archaïque et abusive ou de la violence envers les athlètes par exemple.
On discute aussi des jeux extérieurs qui ont été interdits à un millier d’élèves du Bas-Saint-Laurent à cause de la surprotection de certains parents selon ce que rapporte Le Soleil. Pour la ministre, il faut être bien conscient que pour les jeunes, les risques d'être inactif sont beaucoup plus importants que les risques liés à des bleus ou une fracture potentielle advenant une chute.