Après avoir essuyé des critiques de l'opposition, qui accusent le gouvernement Legault de monnayer l'accès à ses ministres, La Coalition avenir Québec (CAQ) serait prête à rouvrir la Loi électorale pour mettre fin au financement privé des partis politiques, si les autres formations représentées à l'Assemblée nationale sont d'accord avec le processus.
Quatre députés de la CAQ auraient trempé dans cette méthode pas très orthodoxe de récolter des fonds… M. Marrissal fait notamment référence député d'Orford, Gilles Bélanger, qui se retrouve dans l'embarras en raison de la sollicitation. Selon lui, celle-ci est souvent faire à l'endroit des gens du monde municipal.
D’ailleurs, La Presse canadienne a publié un texte dans lequel elle indique que d’autres de ses collègues – Yves Montigny, Sylvain Lévesque et Louis-Charles Thouin – sont aussi embarrassés à propos du financement du parti.
Cela rappelle la façon de faire peu glorieuse du gouvernement Charest.
À l’émission de Patrick Lagacé, écoutez Vincent Marissal, député de Rosemont pour Québec solidaire et porte-parole du deuxième groupe d’opposition en matière d’éthique.
«C’est pas mal toujours le même modus operandi. […] Des gens donnent de l’argent peut-être de l’argent dans les règles de l’art, et je l’encourage, mais il y a des maires qui sont sortis récemment pour dire qu’ils se sentent un peu forcés de le faire… Ça contrevient à l’esprit de la loi, car il ne peut pas avoir de retour d’ascenseur. Deuxièmement, le don doit être volontaire…»