Le 9 février prochain marquera le deuxième anniversaire de l'arrivée de Martin St-Louis derrière le banc des Canadiens.
Écoutez l'analyse de Maxim Lapierre au micro de Mario Langlois.
Avec un peu de recul, quel bilan peut-on tracer de ses deux premières années en tant qu'entraîneur-chef?
«Son rôle premier, quand il est arrivé, c’était de développer des joueurs. Il n’a aucunement échoué. Dans l’ensemble, depuis l’arrivée de St-Louis, est-ce que Cole Caufield s’en va dans la bonne direction? Oui. Nick Suzuki? Je trouve que dans l’ensemble, il s’est amélioré. Juraj Slafkovsky? On l’a vu de nos yeux cette année. Martin a poussé pour le garder à Montréal et il s’en va dans la bonne direction. Kaiden Guhle? Même chose. Jayden Struble, depuis qu’il est arrivé, il joue très bien. Kirby Dach aussi. Alex Newhook, avant de se blesser, s’en allait dans la bonne direction dans les derniers matchs. Si tu regardes le noyau de jeunes, il s'est amélioré depuis l’arrivée de Martin St-Louis. Et ça, c’est important pour moi.»
Le système de jeu n'est peut-être pas parfait, son expérience derrière le banc était inexistante, mais Maxim Lapierre pense que le parcours de St-Louis compense amplement.
«Le joueur qui était trop petit pour jouer, invité au camp, que personne ne voyait dans la Ligue nationale. Le gars qui est devenu un joueur de quatrième trio, qui a été échangé, qui est ensuite devenu un gars de premier trio, devenu un champion de la Coupe Stanley et ensuite un membre du Temple de la renommée. Moi, je ne connais personne qui a eu un cheminement semblable. Et, pour moi, ça a beaucoup de valeur pour enseigner à des jeunes.»