Des Hells Angels canadiens auraient été embauchés par l'Iran pour faire taire un dissident qui est réfugié aux Etats-Unis.
Écoutez Thomas Juneau, professeur agrégé à l’École supérieure d’affaires publiques et internationales de l’Université d’Ottawa et spécialité du Moyen-Orient, alors qu’il s’entretient avec Patrick Lagacé.
«Cette nouvelle qui est évidemment spectaculaire, c'est percutant, ça frappe l'imaginaire, mais c'est bien aligné avec ce qu'on sait sur l'Iran. C'est-à-dire que les services de renseignements iraniens, qui sont très actifs à l'étranger, qui sont très actifs ici, au Canada, on le sait. C'est un bon timing que le travail public de la Commission sur l'ingérence étrangère commence justement aujourd'hui. C'est le genre de façon de fonctionner, de tactique que les renseignements iraniens utilisent parce que ça leur donne un peu une distance. Ce n'est pas leurs propres agents qui commettraient l'acte, que ce soit un assassinat ou d'autre chose, un vol d'intimidation, etc. Mais ça leur permet d'essayer de créer une petite distance. Mais faire affaire avec le crime organisé. On l'a vu dans les derniers mois, les renseignements chinois le font, les renseignements indiens le font, les Iraniens le font. C'est une tactique qui est bien connue.»
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