Vincenzo Mirra a pris le chemin de la prison jeudi et lui et son avocat ont été critiqués par le juge Salvatore Mascia qui a rendu sa décision.
L'homme qui travaille comme chef espérait s’en tirer avec une peine à domicile selon ce qu'explique la chroniqueuse Bénédicte Lebel vendredi au micro de Paul Arcand.
Rappelons qu'en 2016, monsieur Mirra a agressé sexuellement une jeune étudiante dans le début de la vingtaine qui avait perdu ses clés et son sac à main cette nuit-là en sortant dans un bar.
En état d’ébriété, elle avait essayé de prendre un taxi, mais ne pouvait pas aller bien loin sans porte-feuille et elle avait croisé Vincenzo Mirra par hasard, alors qu'elle le connaissait un peu.
Se présentant comme un bon samaritain, il lui offre de passer la nuit sur son divan et elle accepte. Mais pour elle, ensuite c’est le trou noir.
Lorsqu'elle reprend connaissance, monsieur Mirra est sur elle, les pantalons baissés. En panique, la jeune femme le repousse tout de suite.
Selon le juge, il a non seulement profité de la vulnérabilité de la victime, mais il l’a reconnu coupable d’agression sexuelle.
«Il s’apprêtait à pénétrer une femme endormie, on a une victime dans un état de grande vulnérabilité, il a abusé de sa confiance... Est-ce que je dois vraiment expliquer que c’est grave?» a dit le juge.
Il l’a donc condamné à 12 mois de prison ferme, pour lui pas question de prison à domicile.