Est-ce que le gouvernement de la Coalition avenir Québec (CAQ) réussira à se repositionner et à retrouver sa crédibilité auprès des électeurs?
Voilà la question sur laquelle se penchent les commissaires Nathalie Normandeau et Luc Ferrandez jeudi au micro de Paul Arcand.
Pour Nathalie, la CAQ est dans le trouble, dans les sables mouvants même, alors qu’elle juge qu’il est assez ironique de la part du premier ministre de dire qu’il souhaite se distancer des distractions...
«Je trouve que le plus grand défi de la CAQ, il n’est pas là. Je trouve que le plus grand défi de la CAQ, c’est celui de continuer d’être le gouvernement. [...] Il y a un sentiment de plus en plus répandu dans la population qui voit la CAQ comme un gouvernement brouillon, qui annonce des réformes et qui n'est jamais capable d'attacher ses fils. Puis, ça se termine toujours en queue de poisson.»
De son côté, Luc est du même avis. Même que l'approche de François Legault a contribué a amplifié les trois plus grandes problématiques actuelles de la société, selon lui.
«Je dirais que les carottes sont cuites à cause de ton analyse. Puis, je la partage. On est dans une ère de complexité, on est dans une ère où il n’y a pas un pays qui voit une voie droite en avant de lui, que ce soit les États-Unis, les pays européens,. Ici, encore moins. Une voie où tu te dis: "OK, c’est ça qu’il faut faire!". La complexité: les trois crises majeures du logement, de la main-d’œuvre et de l’inflation. Ce sont des crises qui ont des racines profondes. Tu ne peux pas traiter ça avec des réponses simples. (François Legault), c’est un homme de simplicité, sa méthode est: "Il y en a un problème, donne-moi mon marteau, va chercher mes clous. Enwèye, on va le régler!" Mais, ça ne marche pas. [...] Les trois crises majeures qui appauvrissent les Québécois, lui les a amplifiés.»
