Une autre résidence pour aînés va fermer ses portes dans les prochains mois, alors que 62 personnes vivant à la résidence du Jardin botanique dans l’est de Montréal devront être relocalisés d’ici le mois d’août.
Un autre exemple du nombre de fermetures de résidences privées pour aînés au Québec qui ne fait qu’augmenter.
Une des causes de ces nombreuses fermetures est liée à la tragédie de L’Isle-Verte survenue le 23 janvier 2014, alors que le gouvernement du Québec oblige maintenant l’installation de gicleurs dans toutes les résidences pour aînés au Québec. Le problème, c’est que le financement insuffisant pour ces installations fait en sorte que plusieurs résidences se voient dans l’obligation de fermer.
Écoutez le président-directeur général du Regroupement québécois des résidences pour aînés, Marc Fortin, aborder avec Paul Arcand la perte de 2700 places en résidences, en 2023 seulement.
«Il y a vraiment trois raisons. Si on le simplifie, il y a le côté financier qui est vraiment lourd [...] c’est-à-dire l’inflation, la hausse des taux d’intérêt qui font très mal. Il y a tout le côté main-d’oeuvre qui nous cause des problématiques, évidemment, parce qu’il y a une explosion des salaires dans le public. [...] Puis le troisième, c’est toute la lourdeur administrative et réglementaire qui s’est installée depuis quatre ans.»
