Écoutez Geneviève Pettersen et l'animateur Luc Ferrandez discuter du fameux plan de rattrapage du gouvernement Legault ayant pour objectif d'aider les élèves qui ont manqué plusieurs jours d’école en raison de la grève des enseignants. Selon la chroniqueuse du 98.5, il a du plomb dans l’aile.
«Pour ce fameux plan de rattrapage, de 300 millions de dollars, eh bien, ça ne se bouscule pas aux portes! Personne n'est surpris. Le talon d'Achille de ce fameux plan annoncé en grande pompe par Bernard Drainville, il repose essentiellement sur la participation volontaire des enseignants. Même si on leur proposait, on leur propose encore d’ailleurs, le plan est toujours de les payer en heures supplémentaires pour participer à du tutorat, du mentorat. Appelons ça comme on veut, à l'extérieur des heures de classe. Est-ce qu'on peut vraiment en vouloir aux professeurs de ne pas lever la main? La réponse est non.»
Pourtant, plusieurs professeurs auraient pu être tentés d’avoir un meilleur revenu, alors qu’ils en ont été privé pendant plusieurs semaines.
«En même temps, est-ce que c'est une si grande quantité de profs qui était aux prises avec une précarité économique? C'est quand même permis de se poser la question. Quand j'avais entendu Bernard Drainville dire qu'on allait se fier aux profs, au personnel et aux parents, je m'excuse, moi, je n’y croyais pas deux secondes.»