C'est un secret de Polichinelle que Jacques Martin ne sera pas l'entraîneur-chef des Sénateurs d'Ottawa la saison prochaine.
L'homme de hockey, très respecté à travers la LNH, a débarqué dans la capitale canadienne afin de redresser la barque suivant quelques mois tumultueux.
S'il a accepté de venir prêter main-forte au sein de cette jeune équipe, c'est avant tout par amour du sport et par respect pour le nouveau propriétaire de l'équipe.
«J'ai toujours été un passionné et quand Michael Andlauer m'a appelé, j'avais un intérêt. Ça m'a permis de connaître le directeur général, qui est aussi président des opérations hockey, Steve Staios. J'ai pu voir son intelligence, sa passion, sa vision. Le fait que Daniel Alfredsson devienne entraîneur adjoint, c'était important pour moi. Il y a aussi un excellent groupe de jeunes joueurs. Il y a un avenir et c'est un défi intéressant de pouvoir les aider à établir certaines étapes.»
Parmi les objectifs à réaliser et le legs qu'il souhaite laisser, Jacques Martin veut «changer les habitudes des joueurs» et leur apprendre à «bien jouer sans la rondelle».
«Je trouve qu'il y a beaucoup de frustration quand on ne marque pas de buts, mais la LNH, c'est une bonne ligue avec de bons gardiens. Tu vas parfois gagner des matchs 2-1. C'est le processus qui est important.»