Le Collège des médecins du Québec met en place un programme pour mieux surveiller les ordonnances d'opioïdes et sévir auprès des médecins qui en prescrivent trop. Mais quel rôle devraient jouer les pharmaciens dans ce contexte?
C'est la question sur laquelle se penche Benoit Morin, président de l'Association des pharmaciens propriétaires, mercredi, au micro de Luc Ferrandez.
«C'est sûr qu'on va tenter d'intercepter ça. Mais je dois dire que, depuis quelques années, il y a beaucoup d'améliorations sur la façon de prescrire les opioïdes. Il y a eu une grande sensibilisation avec la crise qu'on a eue il y a quelques années. Donc les pratiques ont changé de façon générale. Je ne dis pas qu'il ne reste pas des exceptions, mais les nouvelles prescriptions de narcotiques sont faites avec de moins fortes quantités.On peut diminuer les quantités si on juge que c'est trop élevé», explique-t-il.
Écoutez Benoit Morin discuter de l'importance de continuer cette surveillance et expliquer pourquoi l'initiative du collège des médecins serait faite dans l'esprit de « faire le maximum pour. Pour s'assurer de ne pas créer des problèmes de toxicomanie à travers la médecine traditionnelle»...